Au départ, c’est la pratique de la peinture à l’huile qui m’a poussée vers la gouache. J’adore peindre à l’huile, mais les contraintes de ce médium sont parfois décourageantes : Si je n’ai que 15 ou 20 minutes devant moi pour une petite séance de pratique quotidienne, je préfère m’orienter vers une peinture plus rapide à mettre en place.
Pour moi, la gouache était l’occasion d‘improviser des séances très facilement, sans avoir besoin de consacrer du temps au nettoyage de mon matériel, sans odeur (elle ne nécessite que de l’eau !), et sans l’attente du temps de séchage.
En bonus je pouvais l’emporter avec moi en plein air sous forme de palette de godets, l’utiliser dans mes carnets, exactement comme je le faisais avec l’aquarelle.
J’avais l’habitude de peindre à l’aquarelle, mais j’aimais beaucoup l’idée de changer de façon de travailler grâce à l’opacité de la gouache. Aquarelle et gouache ont beau être cousines (deux peintures à l’eau composée de pigments et de gomme arabique), le rendu n’a rien à voir !
La gouache a insufflé à mon travail de nouvelles inspirations avec une façon de peindre qui nécessite beaucoup moins d’anticipation et de contraintes dues à l’humidité du papier.